Blink, 2005-2009

These works explore the patterns created by an excessive blinking of simple monochrome images. Starting with a very simple video loop (like a one second white screen followed by a one second black screen), the projection speed is gradually increased until the machine (computer, screen or projector) cannot handle it any more. Then lines – that are not featured in the video – start to appear and create images and rhythm that are additional to the optical flicker phenomenon. Blink relates to the Gestalt theory that has been established at the beginning of the XXth century following light blinking experiences. It also relates to the different flicker examples that were used across the ages to open up new fields: from the Nostradamus experiments to Brion Gysin’s dream machines. Beyond the optical experience, Blink deals with the uncontrolled graphic pattern generated by the machine and coming from an excess of acceleration. In those works, technology is reduced to a kind of automatic and elementary act of self-destruction.

Ces pièces explorent les motifs créés par le clignotement excessif de simples images monochromes. En commençant par une boucle vidéo très simple (comme un écran blanc d’une seconde suivi par un écran noir de la même durée), la vitesse de projection est augmentée jusqu’ à ce que la machine (ordinateur, écran ou projecteur) ne puisse plus suivre. Alors des lignes – qui ne sont pas présentes dans la vidéo – commencent à apparaître et créent un rythme d’images qui vient en addition du phénomène optique de clignotement. Blink renvoie à la théorie du Gestalt qui a été formulée au début du XXème siècle à la suite d’expériences de flash lumineux. Elle renvoie aussi aux différents exemples de clignotements qui au cours des siècles ont été utilisés pour explorer de nouveaux territoires : des expérimentations de Nostradamus aux dream machines de Brion Gysin. Au delà de l’expérience optique, Blink traite des motifs graphiques incontrôlés, générés par la machine et provenant d’un excès d’accélération. Dans ces travaux, la technologie est réduite à une sorte d’acte automatique et élémentaire d’autodestruction.