(…) In this post-era, the machines that we were accustomed to blame for the errors they used to make have now become quite faultless. They have become less and less surprising or puzzling – that is to say, provided they are not in the hands of artists such as Pascal Dombis who revel in serendipity. He never knows beforehand, for instance, how the surfaces of his Post Digital Mirrors are to reflect the World. As a matter of fact, they do not reflect anything material but the accidents that the process never fails to get stuck into, when pushed to its limits. It could even be said that they do achieve the kind of silences that monochrome paintings achieve. The variability of the accidents taking place on the surfaces of his post digital mirrors makes them appear as folds, which sends us back to Gilles Deleuze’s philosophy and his interpretation of Leibnitz: “Chaos as such does not exist; it is an abstraction since it cannot be detached from a sieve/ a screen that makes something emerge (something rather than nothing)”. That “something” is precisely what evades the artist’s control and even, sometimes, the machines’. Its contours sometimes look like topographical curves indicating distances and exposing our determination to decipher what comes our way when we are in quest for the sublime.
Extract from “On Combinations at Work” by Dominique Moulon / More >
(…) Les machines qui nous avaient habitués à l’erreur, en cette période de l’après, n’en font plus guère. Elles nous surprennent de moins en moins si ce n’est lorsqu’elles sont placées sous le contrôle d’artistes aux pratiques de la sérendipité, à l’instar de Pascal Dombis. Car jamais il ne sait à l’avance comment les surfaces de sa série Post-Digital Mirror vont refléter le monde. En réalité, elles ne reflètent rien d’autres que les accidents de processus poussés à l’extrême, jusque dans leurs derniers retranchements. On peut dire ici qu’elles atteignent les silences que provoquent les peintures de monochrome. La variabilité des accidents qui se produisent en surface de ses miroirs post-digitaux leur confère les allures de plis qui nous renvoient à la pensée de Gilles Deleuze et à son interprétation de celle de Leibnitz : «Le chaos n’existe pas, c’est une abstraction, parce qu’il est inséparable d’un crible qui en fait sortir quelque chose (quelque chose plutôt que rien). Ce « quelque chose », c’est ce qui échappe au contrôle de l’artiste et, même, à celui de la machine. Il a, parfois, les contours de courbes topographiques induisant la distance et trahissant la volonté de décrypter ce qui simplement s’offre à nous lorsque nous sommes en quête de sublime.
Extrait de «De la combinatoire à l’œuvre» par Christine Dominique Moulon / Plus >